Si Harry Potter prend son train au quai 9 3/4, je ne vois pas pourquoi ce calendrier n’aurait pas un 23 décembre 3/4. Parce que j’ai reçu juste là un courriel magique, un courriel d’un père et sa fille qui, ayant rencontré le sapin à poème sur leur chemin, ont continué la chaine des mots. Le calendrier était rempli, mais c’était trop beau pour que l’Avent reste à poids et mesure fixes.
Par Qantu et Tim Wuillemin
L’étoile
Elle illumine nos âmes
Endormies dans la nuit.
Elle se cache le jour
De peur d’attraper un coup de soleil.
Elle est posée au firmament
Mais elle peut aussi passer très vite
A la recherche de voeux à exaucer.
Puis à l’aurore, elle dit au revoir,
A la mère paisible.
Qantu

L’art et la manière
Parfois on perd la boule
Souvent on perd la trace…
Puis on la retrouve…
La neige et l’hiver y sont propices.
2021, délivre-nous pauvres pêcheurs,
De fil en aiguille, de but en blanc, à brûle-pourpoint,
Par monts et par vaux,
Oh hisse, osons ensemble autre chose.
2021, ose !
… des bouées en Méditerranée,
… des portes ouvertes,
… des poignées d’amour,
… des passages secrets,
… escalader les murmures,
.. traverser les rumeurs.
2021, prose !
N’arrête pas ton cirque !
Fais ton cinéma !
Que tu sois le théâtre du coeur !
Tim
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Mis en ligne le 23 décembre 2020
Ce texte fait partie du calendrier de l’Avent et sapin à pommes, à poèmes et à roulettes