Par Lakan, 14 ans
La joie de l’enfermement
Les nombreuses activités des hommes ont cessé.
Ainsi que leur énorme et toxique pollution.
Il y a de la gaité dans cette réclusion.
La planète chante, à présent, d’une voix euphorique
En remerciant le virus tant détesté
De lui accorder une pause si bien méritée.
Je me retrouve à la maison sans but précis,
A part dessiner pour montrer ce que je vis.
Mes livres m’appellent et je compte bien leur répondre
Même si la situation est à se morfondre.
Mais étonnamment, ce n’est pas pour me déplaire,
Car c’est dans l’ennui que l’imagination se terre.
Mon encre est ma pensée, mon stylo en est la clé
Nous sommes confinés, mais pas pieds et poings liés.
publié le 14 avril 2020