Par Marie Termini
A toi, Espérance
Acharnée, tu t’agrippes à moi
Prenant le large parfois
Mais solidement amarrée
Contre vents et marées
Avec violence et ténacité
Les vagues tourmentées attristent
Le chant des sirènes persiste
L’écho des remous désole
La brise revigore et console
Vie versatile qui donne et puis reprend
Au gré des années dissemblables
Restent ancrés les plaisirs d’avant
La quête d’un paradis renouvelable
Tu resteras agrippée à moi, c’est certain
Tapie au fond des gènes, au bout du destin
Compagne des jours gris et subis
Amie inséparable de la désirable survie.
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Ce texte fait partie du projet «Paroles d’espérance en temps de crise. La voix de la poésie ».
Avril 2021