Par Sylvie Fischer
A la croisée des deux rivières
La presqu’île chuchote discrètement
Quelle déraison que d’aller contre le flux
Que de vouloir arrêter le temps !
L’eau danse et creuse le lit
Le temps frotte et parchemine
Sur le visage, s’écrit la vie.
Le regard à la fin s’accorde aux fondements
Finitude tutoyant l’infini
Dans la douceur du recommencement.
Et au verger de la vie
De la pomme décomposée
Une tendre pousse surgit.
*
Ce texte fait partie du projet «Paroles d’espérance en temps de crise. La voix de la poésie ».
Avril 2021